COMPOSITION DE LA MATIERE

 

 

Un corps peut être divisé en fragments extrêmement petits : La molécule

 

 

La molécule est formée d’éléments encore plus petits : L’atome.

 

 

STRUCTURE DES ATOMES

 

 

 

Un atome se compose : d’un noyaux autour duquel gravitent les électrons

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Certains atomes ont des électrons qui peuvent quitter leur orbite et passer ainsi d’un

 

atome à l’autre. Ces électrons sont appelés : électrons libres

 

Un matériau comportant des électrons libres est conducteur de l’électricité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

LA TENSION ELECTRIQUE

 

On peut soit par frottement ( électricité statique.), soit par chimie ( pile, batterie), soit par magnétisme ( alternateur, dynamo.) déplacer les électrons libres d’un corps.

On aura donc des corps plus ou moins chargés en électrons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Cette différence de charge est aussi appelée TENSION, symbole U

 

Elle se mesure en volts. (V) avec un voltmètre branché entre les bornes

 

dont on veut mesurer la différence de charge.

 

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


LE COURANT ELECTRIQUE

 

Si on relie deux corps de charges différentes par un fil conducteur, naturellement, les électrons vont aller boucher les trous de l’autre côté.

 

 

 

 

 

 

 

 


Ce déplacement d’électrons est appelé : courant électrique ou Intensité, symbole I

Il se mesure en ampères (A)

à l’aide  d’un ampèremètre branché en série dans le circuit à étudier

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


OU avec une pince ampéremètrique afin de ne pas couper le fil du montage

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


LA RESISTANCE ELECTRIQUE

 

Selon que le fil conducteur reliant les deux corps de charges différentes est de nature ou de section variable, les électrons ne circuleront pas de la même façon à l’intérieur des fils.

 

Gros fil = gros passage

 

Petit fil= petit passage

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


On dit que les conducteurs n’ont pas la même résistance au passage du courant.

 

Cette résistance se mesure en ohms., symbole W.

 

 
- Soit à l’aide d’un ohmmètre placé aux bornes de la résistance à mesurer celle-ci étant débranchée de sa source d’alimentation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nota : la lampe étant débranchée, elle ne brille pas, donc elle ne chauffe pas

C’est une mesure à froid

 

 
- MESURE DE RESISTANCE à l’aide d’un voltmètre et d’un ampèremètre

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En appliquant ensuite la formule de LA LOI D’OHM :

 

 

U = R x I

 

 

Nota : en branchant la lampe à son générateur, elle brille donc elle chauffe

 

c’est une mesure à chaud

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ASSOCIATION DE RESISTANCES

 

 

- en SERIE -

 

Loi des branches :

 

U = U1+U2+U3

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


NOTA : le courant I est le même dans toute la branche

 

L’ensemble de ces résistances peut être remplacé par une résistance équivalente

en série :

 

R équivalente = r1 + r2 + r3 etc…

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Calculez la valeur de R équivalente, puis celle de I dans le circuit.

 
Exercice :

 
 

 

 

 

 

 


……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

 

- en  PARALLELE -

 

 

U = U1 = U2

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


L’intensité du courant principal est égale à la somme des courants dérivés

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


L’ensemble de ces résistances peut être remplacé par une résistance équivalente

en paralléle :

 

R équivalente = (r1 x r2 ) / ( r1 + r2)

 

 

S’il n’y a que deux résistances dans le circuit

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

S’il y a plus de deux résistances dans le circuit, la formule devient :

 

      1/R équiv = 1/r1 + 1/r2 + 1/r3 etc…

 
 

 

 

 

 

 

 


Exercice : Calculez la valeur de I dans chaque branche puis celle de R équivalente .

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Exercice : Trouvez les valeurs des résistances dont la valeur n’est pas indiquée sur le dessin.

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


 INFLUENCE DE LA TEMPERATURE SUR LA RESISTANCE

 

On a vu que la résistance dépendait de la grosseur du fil – donc de sa section (S)

Mais aussi de la longueur du fil (L), ainsi que de sa résistivité (r)

 

 

 

       R = r . L/S

 

avec L en m

avec r en  W.m

avec S en m²

 
 

 

 

 

 

 

 

 


Lors de la mesure de la résistance d’une ampoule – à froid – et  - à chaud – vous avez constaté  que la résistance à chaud était environ 10 fois plus grande qu’à froid.

Or, la chaleur n’a ni changé la section du filament, ni augmenté la longueur du filament de l’ampoule.

 

C’est donc la résistivité du filament qui a augmenté.

 

La formule de calcul d’une résistance en fonction de la température est :

 

 

 

       Rt = R0  . (1 + a t)

 
 

 


avec Rt (résistance à la température « t »)en W

avec R0 (résistance à la température 0°C) en W

   avec t (température) en Kévin ou en °C    .             

avec a (cœfficient de température)en Kevin-1

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Exercices :

-1- Le filament en tungstène d’une lampe 24 V à incandescence mesure 4 m de long. La résistance à chaud (2500°C) de ce filament est de 14 W .

Calculez la section S du filament.

 

 

 

 

 

Calculez sa résistance à zéro degrés Celsius

 

 

 

 

 

 

Calculez sa résistance à 20°C

 

 

 

 

 

 

 

-2- L’enroulement d’un moteur (fil de cuivre) a une résistance de 0,424 W à 15°C. Après 2 H de fonctionnement la résistance est de 0,520W  .

Quelle est la température de l’enroulement ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FORCE – TRAVAIL – PUISSANCE

 
 


Notion de FORCE

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Notion de TRAVAIL.

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Notion de PUISSANCE

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


PUISSANCE

 

La puissance (symbole P) d’une machine est le travail que peut fournir cette machine en 1 seconde

 

Elle se mesure en watts (W), mais comme cette unité est petite, nous utiliserons souvent le kilo watt (KW)

Parfois, quelques vieilles machines affichent encore leur puissance en cheval vapeur (ch)

 


1 KW = 1000W

 

1 ch = 736W

 

 

Ordre de grandeur de quelques puissances :

 

-         rasoir électrique 10 w

-         ampoule 60 w

-         fer à repasser 1500 w

-         Convecteur de 500 à 3000w

-         Locomotive 6000 Kw

-         Turbine de barrage 10 000 Kw

-         Centrale atomique 1450 méga watts

 

La puissance absorbée par un récepteur se mesure avec un wattmètre

qui donne directement le résultat en watts .

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Si vous êtes branchée sur une alimentation de courant CONTINU ( exemple : pile, batterie) 

ou si vous avez comme récepteur une RESISTANCE ( exemple:four électrique, lampe à incandescence, convecteur….)

 

La puissance absorbée par un récepteur peut aussi se mesurer avec :

un voltmètre et un ampéremètre

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


En appliquant ensuite la formule :                    P = U x I

 

 

 

 

 

Autres formules permettant de calculer P :

 

 P = U²/R                          P = R x I²

 

 

Avec I en ampères

         U en volts

         R en ohms

EFFET JOULE

 

Dans leur déplacement, les électrons qui se heurtent aux atomes du conducteur dégagent de la chaleur

 

 

 
Un conducteur parcouru par un courant dégage de la chaleur

 

 

 

 

 

 

 

 

L’énergie (symbole W ) dissipée sous forme de chaleur s’appelle l’effet Joule

 

 

W = R . I².  t

 
 

 

 

 


Elle s’exprime en Joules (J) si le temps –t- est en secondes

Elle s’exprime en watt heure (Wh) si le temps –t- est en heures

 

Puissance thermique (P) dissipée par effet Joule :

 

P = R . I²

 
 

 

 

 

 


La quantité de chaleur (Q) dégagée s’exprime en calories (cal) 1 Calorie, c’est la  quantité d’energie nécessaire pour élever la température d’un gramme d’eau de 1 degrés Celsius

 

1 Cal = 4,18 Joules

 
 

 

 

 


Utilisation de l’effet Joule :

Chauffage

Eclairage

Fusibles

thermostats

 

Inconvénients de l’effet Joule :

Echauffement des lignes, des machines

Diminution des rendements des machines non thermiques

Risques d’incendies

 

 

 

PUISSANCE EN MONOPHASé

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Puissance apparente (S)

 

Elle caractérise le plus souvent les générateurs alternatifs (alternateur, onduleur, transformateur…)

C’est la puissance réelle que fournit EDF.

 

  S = U . I

 
 

 

 

 


La puissance apparente se mesure avec voltmètre et un ampéremètre

 

PUISSANCE ACTIVE (P)

 

C’est la puissance qui est à l’origine du travail fournit par la machine

 

 

  P = U. I . Cosj

 
(exemple : ce moteur va consommer une puissance active de 3Kw)

 

 

 

 

 

 

  P = U . I

 
Cas d’un récepteur purement résistif ( Cosj = 1 comme pour un convecteur, un four électrique …)

 

 

 

 

La puissance active se mesure avec un wattmètre

 

 

PUISSANCE REACTIVE (Q)

 

La puissance réactive est la puissance consommée par une bobine pure (inductance) ou par un condensateur

 

 

  Q = U . I . Sinj

 
Elle s’exprime en volt-ampères réactifs (VAR)

 

 

 

 

 

 

RELATION ENTRE LES PUISSSANCES

 

 
Les 3 puissances peuvent être représentées par un triangle rectangle

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans ce triangle, nous pouvons appliquer le théorème de Pythagore. Et tirer les relations suivantes :

 

S =   racine de P²+Q²                                        P =   S . Cosj                                       Q = S . Sinj

 

Cosj = P/S

 

Sinj = Q/S

 

tgj = Q/P

 

 

COURANT ALTERNATIF

 

Le courant alternatif est produit industriellement par machines tournantes appelées alternateurs

 

Comme son nom l’indique, le courant alternatif va tantôt dans un sens, tantôt dans l’autre.

 
 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


       Alternance +         Alternance -                  Période (T)

 

 

La courbe représentant les variations du courant ou de la tension alternative est appelée sinusoïde  On dit qu’une telle tension est de forme sinusoïdale

 

Une « vague » allant de zéro au maxi et revenant à zéro est une alternance.

 

Une alternance positive et une négative forment  une période

 

Le nombre de périodes fournies en  1 seconde par un générateur alternatif est appelé fréquence

 

En France il faut 20 ms   à la tension alternative pour effectuer une période

 

 

     F = 1 / T

 
Pour connaître la fréquence en Hertz (Hz) il faut appliquer la formule :

 

                                                               En France la fréquence est de :

 

                                                                     F = 1/0,02 s      =      50      Hz

 

 

DEPHASAGE

 

Lorsqu’une résistance est branchée sur un réseau alternatif, la tension et l’intensité varient simultanément. Leurs effets sont conjugués

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 


                           Toute l’énergie est utilisée.

 

 

Si une bobine est branchée sur un réseau alternatif, à cause du champ magnétique provoqué par cette bobine l’intensité est en retard sur la tension. Elles ne sont plus en phase : il y a déphasage

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Les effets de la tension et de l’intensité ne sont plus conjugués,    la puissance apparente demandée au réseau est supérieure à celle nécessaire au travail de la bobine.

 

Il y a perte d’énergie

 

.

 

RESISTANCE, REACTANCE et IMPEDANCE

 

-1- Résistance pure (exemple : convecteur, four)

 

La Tension et l’Intensité sont en phase  j =

 

 

  R = U/I

 
 


Sa résistance est :                                                          Avec R en ohm (W)

 

 

 

 

-2- Self pure ou Inductance (exemple : bobines de mesures de courant d’un DDR – leur résistance est négligeable)

 

La Tension et l’Intensité sont déphasées de 90° j = 90°

 

 

  X = U/I

 

  X = L.w

 
 


Sa réactance est                                                       Avec L : inductance en Henrys (H)

 

                                                                           Avec w : pulsation en radians par secondes : w=2pF (F étant la fréquence en Hz)

 

 

 

 

-3- Résistance et inductance en série ou Résistance inductive (exemple : bobines de contacteur, de sonnette, de moteur… )

 

La Tension et l’Intensité sont déphasées              < j <  90°

 

  Z = U/I

 

  Z = racine de R² + L² w²

 

 
 

 


Son Impédance est

 

 

 

 

 

On peut aussi écrire :

 

L =    racine de Z²-R²/w                                        cos j = R/Z

 

 

 

 

-4- Mesure de l’impédance et de la résistance d’une bobine par la méthode de JOUBERT :

 

L’impédance Z dépend de la pulsation w = 2 p F, si on s’arrange pour que w = 0

 

  Z = racine de R²

 

  Z = R

 
 


On pourra écrire :                                                          on aura donc mesuré la résistance de la bobine

 

 

 

 
 

 

 

 


Méthode : en alimentant la bobine

en courant continu F = 0 donc w = 0

 

On mesure U et I et on écrit :

 

                R = U/I

 

 

Ensuite, si on recommence cette même mesure mais en courant alternatif

 
 

 


On ne mesure plus R mais Z

…………………………………………………………………………………

…………………………………………………………………………………

On mesure U et I et on écrit :

 

                Z = U/I

 

 

 

On pourra, ensuite, calculer l’inductance de cette bobine :

 

                          L =   racine de Z²-R²/w                       avec w = 2.p.F

 

                                                                                     si F =  50Hz  ,  w = 2.p.50

 

Nota : on suppose que la résistance de la bobine reste la même en continu et en alternatif

 

 

 

 
 


 
-5- Impédance d’un CONDENSATEUR

 

 
Un condensateur est formé de 2 armatures

conductrices séparées par un isolant appelé

diélectrique.

Cet isolant peut être solide, liquide ou gazeux

 
………………………………………………………………………………….

 

 

 
 

 

 

 

 

 

 

 


Lorsqu’un condensateur est branché sur un

générateur continu pendant quelques instants

il va se charger.….

………………………………………………………………………………….

Ses armatures sont électrisées, mais il n’y a pas

de passage du courant entre celles-ci.….

………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………….

………………………………………………………………………………….

 
 

 


Lorsqu’un condensateur chargé est raccordé à un

récepteur, il devient générateur et se décharge.

 

Les électrons de l’armature négative vont vers les

Trous de l’armature positive pour rétablir l’équilibre.

 

 

 

 

La quantité d’électricité que peut charger un condensateur dépend de la Tension appliquée à ses bornes et de sa CAPACITE.

 

 

L’unité de CAPACITE est le Farad (F) mais comme c’est une unité très grande, on préfére utiliser le sous-multiple :

        Le micro Farad ( mF)

 

Cette CAPACITE est :

          - proportionnelle à la surface des armatures

         - inversement proportionnelle à la distance qui les sépare

         -  fonction de la nature du diélectrique

 

La CHARGE d’un condensateur augmente avec la tension, mais faut faire attention à ne pas dépasser la valeur indiquée sur le condensateur. Il y a risque de claquage de l’isolant et il peut même exploser.

 

Impédance d’un condensateur

 

La résistance interne d’un condensateur est considérée comme nulle  R = 0 W

 

La réactance d’un condensateur est :       X = 1/Cw

 

 
 

 

 


        si R = 0, le triangle de Joubert                                      devient :

 

 

 

  Z = 1/Cw

 
 


L’Impédance sera :

 

 

Remarque : la Tension et l’Intensité sont déphasées de -90°

 

UTILISATION du condensateur :

 

Grâce à sa particularité de se charger et de se décharger, on l’utile en redressement pour LISSER la tension

Ce temps de charge et de décharge étant plus ou moins long suivant sa capacité, on l’utilise pour réaliser des temporisations ou minuteries.

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………

Grâce à sa particularité de déphaser de -90° le courant par rapport à la tension, on l’utilise pour déphaser des circuits (déphasage de la bobine de démarrage d’un moteur monophasé) ou pour redresser le cosj d’une installation.

 

On appelle cela :

 

Amélioration du facteur de puissance

 

 

 

1- Conséquence d’un mauvais facteur de puissance :

 

Un mauvais facteur de puissance entraîne un courant en ligne plus important pour une puissance active identique (S augmente)

 

Un courant en ligne plus important oblige :

-         A surdimensionner l’appareillage électrique en amont

-         A surdimensionner les lignes électriques

-         Crée des échauffements donc des chutes de tensions en ligne

-         Entraîne un coût de l’énergie plus élevé

 

 

Remarque : EDF pénalise l’industriel dont l’installation présente un facteur de puissance inférieur à 0,93 en lui facturant la puissance réactive consommée.

 

Les installations industrielles  principalement constituées de récepteurs inductifs ( moteur, transformateur éclairage fluorescent) sont consommateur d’énergie réactive Il est donc nécessaire de relever le facteur de puissance afin de limiter ces inconvénients.

 

 Or, si un récepteur inductif pur a un déphasage de + 90° et donc consomme de l’énergie réactive, un condensateur a un déphasage de

-90 ° et donc produit de l’énergie réactive

 

 

Nous pouvons donc utiliser le condensateur pour relever le cos j appelé aussi facteur de puissance.

 

 

 

 

 

 

 

 

-2 AMELIORATION DU FACTEUR DE PUISSANCE

 
          par la méthode des puissances

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Lorsqu’on ajoute un condensateur en dérivation à une installation :

 

-         La puissance active P reste inchangée

 -   La puissance réactive Qc fournit par le condensateur diminue la puissance réactive absorbée par l’installation.

 

La nouvelle puissance réactive s’écrit :   Q2 = Q1 - Qc.

 

Sachant que      Q = P tang j

 

Il suffit de choisir l’angle j2 pour pouvoir calculer  Qc :

 

Qc = P tang j1 – P tang j2 = P (tang j1 – tang j2)

 

Puis pour calculer la capacité du condensateur , prendre la 2eme formule de Qc :

 

  Qc =U I sin j = U I sin -90°

 

Avec I = U/Zc = U. Cw

 

QC =U² . Cw . -1

 

D’où on tire :

                    C = Qc/U².w.           (on ne tient pas compte du -1)

 

 

 

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