Réflexions sur mon attitude pédagogique face
à une intervention de Quarante heures dans le lycée professionnel de Romagnat
auprès d’un Groupe d’élèves handicapés accompagnés de leur professeur
spécialisé.
Il me semble que nous pouvons nous considérer
comme adultes que lorsque nous avons appris :
-
à nous accepter
nous-mêmes
-
à accepter les autres
-
à accepter l’autre
-
à accepter le sens de la
vie.
Les obstacles sont donc considérables pour ces
élèves handicapés afin
Qu’ils puissent atteindre une certaine maturité.
Je vais donc choisir en parallèle une autre voix
que celle de l’apport des connaissances pédagogiques et psychologiques modernes.
Faire en sorte de privilégier au maximum le
développement de leur personnalité.
Il est vrai que l’on pense de plus en plus
qu’une formation scolaire et professionnelle réussie (c’est l’exception pour ces
élèves) constitue un atout précieux pour leur avenir. Le problème est que
celui-ci ne peut pas s’en servir s’il n’a pas appris à « s’arranger » avec les
problèmes essentiels de la vie, ceci étant de tout ordre mais plus spécialement
émotionnel.
Pour ces élèves, quelque soit leur caractère ou
leur pathologie, une des plus grosses difficultés à surmonter se situe donc dans
les phénomènes relationnels.
Je vais donc m’efforcer tout au long de ces
interventions à ne pas limiter mon action à des actes scolaires ou
d’apprentissage professionnel mais à mettre ces élèves en situation afin de
favoriser au
maximum :
-
la création
-
l’expression
-
la relation humaine
Ceci par une organisation (interactive) basée
sur ces différents éléments suivants :
-
la prise de
responsabilité
-
l’expression orale et
gestuelle
-
la prise de confiance en
soi
-
la valorisation des
actes.
Enfin obtenir en fin d’intervention un bilan
technique et psychologique par une auto-évaluation de l’ensemble du travail
réalisé, ceci bien entendu en symbiose avec leur professeur.
Gabriel BAURY de L’atelier Migael -
Mondeviolle -63190 Orléat -
http://ateliermigael.chez-alice.fr